Lundi, j’ai vu ceci:
Tout de suite, j’ai pensé aux fans (comme moi) de Loco Locass. J’ai pensé que certains se questionnaient probablement sur l’association du groupe avec les Productions Point J, Québecor, PKP, etc., via l’émission Québec-Montréal. J’ai eu envie de poser une question à Loco Locass. Voici donc la question que j’ai envoyée par courriel à Biz:
– Compte tenu de la réputation d’artiste engagé, intègre et à l’esprit critique hautement développé de Loco Locass, est-ce que de participer à cette émission n’est pas en quelque sorte comme si vous acceptiez de chanter pour un congrès du Parti Libéral?
Après un échange rapide de courriels, Biz m’a répondu. Mais voilà, entre-temps, le chroniqueur média Hugo Dumas publiait ceci dans La Presse de ce matin :
Loco Locass entre deux feux
Situation délicate pour le trio Loco Locass. Dimanche soir, Biz, Chafiik et Batlam participeront au spectacle-bénéfice que concoctent les lock-outés du Journal de Montréal au cabaret La Tulipe pour souligner leur première année complète sur le trottoir. Et quelques minutes plus tard, ils chanteront l’hymne de la ville de Québec en direct de l’auditorium de Verdun pour le début de l’émission phare de TVA, La série Montréal-Québec.
Bref, Loco Locass s’associe à deux événements diamétralement opposés sur le plan idéologique. D’un côté, ils appuient les cadenassés de RueFrontenac.com et de l’autre, ils prêtent leur talent à l’entreprise – Quebecor – à l’origine de ce dur conflit de travail. Peut-on oser le mot opportunisme, ici, surtout que ce groupe a, par le passé, critiqué assez férocement les empires médiatiques québécois? Et suis-je le seul à ressentir un léger inconfort avec ce dédoublement? Semble que oui. Hier, le producteur des disques de Loco Locass, la maison Audiogram, n’a pas commenté l’affaire. Et personne du trio hip-hop n’a voulu répondre aux questions de La Presse non plus. Décision commune, nous a-t-on fait savoir.
Étrange, quand on sait que Biz n’a habituellement pas la langue dans sa poche pour discuter des divers sujets d’actualité. Passons.
Ce matin, Biz en a donc profité pour ajouter une réplique à Hugo Dumas. Voici donc, intégralement, et en exclusivité sur Parazzz 2.1, son commentaire:
Ce n’est pas parce qu’on ne commente pas qu’on a quelque chose à se reprocher. Je n’ai pas voulu parler à Dumas parce je le trouve minable. Il me le confirme avec son texte ce matin.
En ce qui me concerne, il n’y a pas d’histoire. Disons seulement que nous avons accepté d’aider les journalistes du Jean-Marc au moins un mois AVANT qu’on nous propose d’écrire Hymne à Québec. À cause de ça, il aurait fallu refuser d’écrire la chanson ? Où est l’opportunisme ? Le vizir de la zapette pense-t-il vraiment que nous acceptons les spectacles bénéfices pour nous faire de la pub ? On fait un show pour Haïti ce soir. On est opportuniste ? On surfe sur le malheur ? Et lui, la Louise Cousineau des pauvres, que fait-il pour aider ses collègues ? A-t-il déjà écrit gratuitement pour aider ?
Dumas a raison sur une chose : quand il titre «Loco Locass entre deux feux». Tous les artistes du Québec sont au centre de la bataille titanesque que se livrent l’hydre Desmarais et le cachalot Péladeau. Le pape de l’écran plat nous reproche de participer à une émission de l’empereur. Le seul projet que nous ait jamais proposé Power Corp, c’est quand Pratte nous a demandé d’écrire un hommage à Falardeau dans La Presse ! (je ne l’invente pas). Pendant le Moulin à paroles, La Presse a tout mis en oeuvre pour discréditer l’événement, alors que Julie Snyder et Vidéotron ont mis leurs trippes sur la table pour en faire un succès.
Comme le disait Howard Zinn, nul ne peut être immobile dans un train en mouvement. Dans cette guerre sans merci, nous avons choisi notre camp.
Disons qu’il faudrait vraiment nous chercher des poux pour nous reprocher de gagner notre pain en respectant nos valeurs. La série Montréal-Québec un concept québécois original, qui veut ramener la musique francophone dans les arénas. On trippe sur le hockey. On vient de Québec. On nous propose de faire une toune pour galvaniser l’équipe de Québec et rendre hommage à notre capitale. Yé où le problème ?
Bien sûr que ce lock out nous fait chier. Mais que faudrait-il faire pour être cohérent ? Me désabonner du câble ? Exiger de ne plus être distribuer par Sélect ? Refuser que nos disques soient vendus chez Archambault ? Au lieu de maudire l’obscurité, nous avons décider d’allumer une chandelle pour aider les journalistes. Le même soir (c’est un pur hasard) que la première de la série Montréal-Québec, on fait des tounes au gala bénéfice des lockoutés du Jean-Marc. On refuse de faire des entrevues avec le Jean-Marc depuis le lockout et j’ai acheté l’app de Rue Frontenac sur mon Iphone. Qui, parmi tous nos détracteurs, peut en dire autant ?
Aujourd’hui, Hymne à Québec est la toune franco la plus achetée sur ITunes. Les chiens aboient mais Loco Locass passe. Allez Québec !!!
Voilà, je crois que tout est dit et très bien envoyé même!
Pour votre information, Biz s’apprête à publier un livre qui s’intitule Dérives, c’est un court récit de fiction. En librairie le 17 février.
My God, Parazzz, tu démarres en grand! Bon coup et bonne réponse de Biz. Toujours pas un fan de la toune, mais ça ce n’est qu’une question de goût.
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Merci Parazzz pour cette chaleureuse « primeur » et au plaisir d’en lire d’autres.
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Intéressant! Je suis contente d’avoir pu lire sa réplique ici.
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Moi aussi, c’est toujours agréable de voir les gros (comme un artiste populaire) aider les petits (comme un blog assez récent) !
Sinon, je trouve moi aussi que Dumas cherche à trouver des poux, c’est même exactement à cette expression que j’ai pensé en lisant son post.
À mon avis, c’est pas pour Québecor que loco a travailler, mais pour une émission de télé. Aider un producteur de fromage qui se fait distribuer chez walmart, moi j’ai pas l’impression d’encourager walmart, mais un québecois qui essaie d’aller quelque part et qui prend les moyens et opportunités dont il dispose réalistement.
Je comprend Biz d’être fâché de devoir répondre à quelque chose d’aussi insignifiant.
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Premièrement, je ne m’attarderai pas à critiquer le choix de Loco d’accepter une job qui paye. On sait tous comment c’est difficile pour les groupes d’ici de se faire un peu de blé dans un si petit marché.
Ce qui me turlupine c’est plutôt les raisons boiteuses évoqués par Biz pour essayer de donner du crédit à ce nouveau monstre télévisuel de Québécor.
La série Montréal-Québec n’est pas un concept. C’est le bricolage d’un mauvais concept très populaire au Québec et du sport le plus populaire du Québec.
La série Montréal-Québec n’est pas original. Le mot est de loin le plus mal choisi dans le texte.
La musique dans les arénas s’étalent sur des segments d’environ 5 à 12 secondes. Qui aura les yeux illuminés en entendant un demi refrain de sa toune à l’aréna?
À ceux qui parle de la fameuse rivalité des deux villes qui renaîtra avec la série, quand est-ce que vous êtes allé voir un match des Remparts contre le Junior?
Je suis un fan d’hockey et pourtant Montréal-Québec n’a pas plus de valeur en soi que le banquier. Le hockey est un prétexte ici. C’est encore un moyen de dire aux gens: « Hey, va pas à la bibliothèque, va pas jouer au hockey, va pas t’amuser avec tes amis. Reste chez toi pis regarde le gros costaud qui pleur parce qu’il a été retranché.»
Allez donc voir votre neveu qui joue peewee.
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Beaucoup de forme… Très peu de fond.
Tout ça enrobé du manichéisme habituel ami/ennemi, de la guerre sans merci où il faut choisir son camp et autres ritournelles connues sur les pasfins de La Presse et les gentils parce qu’ils ont supporté notre projet l’an dernier.
Ben voyons…
Je me souviens d’une scène, dans l’Erreur Boréale, où Desjardins se faisait rire au nez allègrement par Péladeau père qui le traitait, à peu de chose près, de sombre idiot. Pourtant, Desjardins est distribué par Sélect… Inconscient? Collabo? Manque d’intégrité?… Aucune de ces réponses : la réalité est en couleur, pas en noir et blanc (ou en bleu et rouge, selon son niveau de daltonisme)… Mais comme Desjardins a la sobre habitude de ne pas la ramener plus souvent qu’autrement avec des dichotomies primaires sur les bons et les méchants, on ne lui cherche pas des bibittes.
Du côté des Locos (mais surtout de Biz), mettons que c’est moins évident… !
À cet égard, je me souviens de ce gentleman affirmant, dans l’affaire du Moulin à Paroles, qu’il fallait « arrêter de voir le monde en rouge et bleu »…
De toute évidence, il vient de manquer (encore) une belle occasion de mettre son propre conseil en pratique.
Plutôt d’accord avec André… L’affaire, c’est juste que plus poche esthétiquement que politiquement…
@+
S.
P.S. Il y a un bout de ça, j’ai trouvé une variante du point Godwin : à mesure qu’une conversation avec un indépendantiste progresse, la possibilité d’y trouver un référence à Pratte se rapproche de un. Je l’appelle l’argument « Reductio ad Prattum ».
P.P.S. Tu me fais mal à mon cœur d’animal, Parazzz, de ne pas répondre à mes messages, mais je suis bien content tout de même de te trouver dans la cybercivilisation.
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Bravo pour ton commentaire Simon J., je ne m’attendais pas à moins de ta part… 😉
Pour ce qui est de mon silence à tes messages, c’est juste une question de timing, t’en fais pas.
Pour le moment, j’aime l’impression de liberté et d’indépendance que ce blog sans affiliation me donne…
à+
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No malaise babe, no malaise.
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Ah pis aussi, « liberté et indépendance » c’est notre slogan en passant… :-)))
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Dans le texte de Dumas, je ne cible aucune insulte ni attaque personnelle sinon qu’on parle d’opportunisme
Voici ce que je répertorie dans la liste de Bizz:
« minable, vizir de la zapette, Louise Cousineau des pauvres, pape de l’écran »
Dans un autre ordre d’idée, cette phrase a attiré mon attention:
« La série Montréal-Québec un concept québécois original, qui veut ramener la musique francophone dans les arénas. On trippe sur le hockey. »
Suis-je le seul à remarquer que dans le premier bout de phrase, on parle de ramener la musique francophone dans les arénas (comme si elle avait déjà disparu) et dans l’autre bout on nous parle de « trippe » sans même mettre entre guillemet cet anglicisme.
Les Loco Locass à TLMEP il y a quelques années avaient dit qu’ils mettaient 25 sous à chaque anglicisme qu’ils disaient dans un pot. Notre ami Bizz devra sûrement en mettre un en boite pour cette omission flagrante.
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En passant, les tripes, c’est une partie du corps : les intestins, les boyaux. C’est un mot français.
Ne pas confondre avec « tripper », qui est, lui, un mot familier.
Et puis, merde, étant donné le revenu moyen de l’artiste québécois, moi je les comprends de manger à tous les rateliers. Pour Loco Locass, le geste politique, c’est de donner leur temps. À l’Empire, ils présentent une facture.
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»Ils présentent une facture » Ils acceptent donc de faire un boulot contre leur gré pour de l’argent ??? Chez nous on appele ça de la prost…… Dans le domaine du bla bla bla j’accorde un 9,5 a Biz.
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Même si je ne suis aps un gros fan de Loco Locass, je pense que Biz est sincère dans son propos et intègre dans sa démarche. Avec la polarisation des médias au Québec, dans une marché minuscule,un artiste ne peut se permettre de cracher sur tout sur une base purement idéologique. Malheureusement, par concours de circonstances, cela donne parfois lieu à des situations un peu spéciales comme celle-ci.
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Avec aussi peu de joueur dans le milieu médiatique du Québec, pas facile de complètement boycotter toutes les tentacules de Québécor.
En acceptant de faire l’hymne à Québec, les Loco ont accepté de travailler pour un petit pion de l’empire qui est complètement à l’opposé du dossier du journal de Montréal. Ils ont surtout accepté de faire ce pour quoi on les aime, de la musique.
Deux dossiers, deux points de vues, c’est pas vraiment de l’opportunisme selon moi.
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Blague à part… Ça, c’est très drôle.
« On refuse de faire des entrevues avec le Jean-Marc depuis le lockout » – Biz
http://www2.canoe.com/divertissement/tele-medias/nouvelles/2010/01/15/12479546-jdm.html
🙂
C’est toujours ça qui est chiant dans toutes ces cossins… Selon moi, l’engagement des artistes n’a pas à être scruté à la loupe, comme le souligne ORL plus haut : peuvent pas être meilleur que monsieur madame untel, chacun doit faire des compromis…
Mais ce qui est vraiment risible, c’est insister sur sa propre vertu en affirmant des énormités qui par une simple vérification s’avèrent carrément fausses, à grand coups de : « Qui peut en dire autant ? » … Tu lis ça, tu regardes le fil de presse et… hon!
Check dans mon dos… J’ai des poignées le gros.
Ok, prochain dossier… 🙂
@+
S.
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Chose, Cédric Bélanger travaille au journal de Québec. Y sont pus en grève, eux.
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Machin, l’article est crédité « Agence QMI », Agence de Presse Interne de Quebecor, qui lui permet de publier des articles dans le Journal de Montréal, comme c’est le cas pour cet article.
Perso, je n’ai pas de parti pris dans ce conflit de travail, je ne juge pas les journalistes qui ont accepté de signer les ententes Quebecor qui permettent ce genre de convergence « scabienne » et encore moins les artistes pleins de bonne volonté qui sont pris dans le détour…
Ce qui me fait rire c’est les super-héros de la lucidité qui semblent ignorer cette réalité pourtant patente.
S.
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Simon J strikes again!
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Un des gros problèmes avec Loco Locass c’est que les gars se sont tellement investis dans tout ce qu’il y avait de causes que s’ils suivaient à la lettre tout ce qu’ils préconisent dans leurs chansons, la simple action de respirer pourrait potentiellement devenir matière à scandales.
Je n’ai jamais aimé Loco Locass mais j’ai toujours trouvé fascinant de les voir évoluer. Je me demande souvent si Biz est tout simplement fou ou s’il est animé par un génie qui dépasse ma compréhension.
Anyway, je trouve ça pissant un gars qui voit le diable dans La Presse et qui, deux paragraphes plus tard, nous parle de son Ipod.
Aussi, bravo à Simon J. pour le penchant québécois du point Godwin…
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Pourquoi vous cherchez des bebittes où il n’y en pas? Est-ce que quelqu’un vous empêche de gagner votre pain? Voulez-vous bien laisser Loco Locass faire ce qu’ils ont a faire pour pouvoir nourrir leurs familles? Il ne font de mal à personne. Quel gaspillage de temps et d’énergie! Quand ils viendront vous empêcher de faire ce que vous avez à faire, vous pourrez chialer. En attendant, laisser les donc tranquille!
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Dumas et Biz passent à côté du vrai conflit…
…
Est-ce que le but d’Alain Côté était bon!?
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T’sé
C’pas facile c’que j’vis
C’a l’air le fun de même, là
Tu t’promènes, tu butines
Tu t’rasseyes de l’aut’ bord
La p’tite abeille a travaille fort
Bizz Bizz Bizz
Je cherche des désiseux
Des semeux
Des gros laboureux
Je cherche des guerriers
Fiers même la tête baissée
Des déjoueurs de menterie
Des aideurs de mal pris…
Heille!
Ma gang de malades
Vous êtes donc où?
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Je suis ambigu dans ce débat. Je trouve la justification de Biz un peu vague, mais mettons que dans mon grand pool des Compromis, il est loin, très loin de la tête… Borges s’est très bien «accommodé» du sombre connard de Videla et de ses sinistres caporaux d’opérette, ce qui ne fait pas du Livre de sable un truc moins sublime. Cela dit, je comprends le «trouble» de certains badauds.
Mais aux scintillantes insignifiances dumasiennes, à ces colonnes où une idée vit plus brièvement que l’éclair d’un neutrino dans le silence d’une piscine d’eau lourde, je préfère de loin la verve généralement pertinente de Biz.
Comme dirait Ron, il gagne en prolongation.
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On est supposé être vertueux en achetant une application Iphone de Rue Frontenac?
Est-ce qu’on serait en train de rire de moi présentement?
C’est n’importe quoi.
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Chose, quand t’achètes l’app Rue frontenac, le 2$ va au fond de grève des journalistes. Ce qui est n’importe quoi c’est d’écrire n’importe quoi.
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Donc la seule justifiction de Biz (outre les ad hominem) c’est que Pierre-Karl est un chic type?
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Personnellement, je trouve la réponse de Biz platement navrante. Entre insultes et justifications, la meilleure chose à faire aurait été de s’abstenir.
Vous pouvez rire de moi, mais ce Hugo Dumas, je le connais à peine. C’est un « colomnist » télé qui à poser une question tout à fait légitime avec un sentiment d’inconfort(…) sur un des groupes les plus engagé du Québec, sinon, le plus engagé. Alors, pourquoi la réponse de Biz doit se faire par des attaques aussi gratuites ( c’mon Biz, traiter quelqu’un de minable, on ne parle pas d’un violeur d’enfants ici…) et des justifications douteuses ( tout le monde fait un show pour haïti…). Avec la prose qu’on lui connait, un peu de calme et de réflexion aurait été de mise.
Et pour les gens qui défendent « Loco Lowcash » ( moi aussi, je suis capable d’être bas…) en affirmant que les artistes doivent gagnés leurs vies et bien j’ai une question pour vous: À quand remonte la sortie du dernier album de Loco Locass? Personne n’a penser à ça???
2004!!! Cinq ans, f*ck! Arrêter de patiner avec la gang à PKP, et sortez-le ce foutu album!!! Kanye West ne fait pas un pas sans qu’une merde ne sorte de sa bouche et il a produit 4 BONS albums depuis ce même 2004!!! Cr*ss, les boys! Oui, vous allez me dire qu’on est pas au « States », me rappellez le triste épisode du vol d’équipements, ça passait en 2008, mais là, ça commence à être long. C’est un peu normale si vous avez le cashflow un peu bas. Vous avez vendu 50 000 copies d’Amour Oral, ce qui est exraordinaire pour une album de hip-hop québecois! Vous pensez quoi? Que vos disques ne se vendront pas si vous ne faites pas du grattage de dos ( Ça vous fait pas penser à votre chum Séba, ça?) avec Julie S.
Bref, si j’étais Biz, j’éviterais de répondre quand j’ai supposement rien à me reprocher et je retournerais en studio. Et ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de sujet important et pertinant à se mettre sous la dent. Oui, peut-être que 6 des 15 nouvelles les plus couvertes au Québec conçernaient le hockey en 2009( c’est platement vrai…), mais justement, n’a-t-il pas l’envie d’offrir autre chose qu’une anodine toune de f*cking hockey en guise de -presque- seul production musicale depuis 5 ans…
Ah, oui, c’est vrai, il sort un livre prochainement…
PS: Iphone, itunes…une toune de Loco Locass dans une pub de Ipod, c’est pour quand? D’ailleurs ça me fait penser à une vidéo pour le « rap-party » des Franco de 2009…encore avec ce foutu Iphone…
PPS: Je pense que le but d’Alain Côté était bon, oui!
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Biz à répliqué à la hauteur de l’attaque selon-moi.
Oui, en général, on évite de se rabaisser au niveau de nos ennemis, mais parfois c’est bon de donner 2-3 claques. Ca défoule, et certaines personnes ne comprennent que de cette façon.
Loco n’ont pas l’habitude d’être mal-engueulés, une exception de temps en temps, ca ne me choque pas.
Ps.: Un violeur n’est pas minable, le mot est bien trop faible…
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Bonjour Mister
Vous remarquerez que j’ai corrigé l’omission de faire un lien sur votre blogue, les distractions sont nombreuses, et j’ai pu le faire dès que je me suis remis en ligne plusieurs heures plus tard.
http://blogue.martinpetit.com/
Désolé que cela vous ai fâché au moins de sentir le besoin de m’insulter et de me prêter des intentions que je n’ai pas.
Bonne journée
et si vous voulez des albums des Nouveaux Prophètes il m’en reste un paquet dans mon garage je vous les dédicace volontiers LOL
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Monsieur Petit (tiens ça me fais penser au titre d’un livre de ma fille…) ton mea culpa élégant (ici et surtout sur ton blogue) t’honore.
Je n’ai pas voulu t’insulter, juste te baver un peu, et j’ai écris un peu vite. Faut dire que tu ne t’es pas gêner il y a quelques années, à l’époque mémorable des Nouveaux Prophètes, pour m’écrire un courriel rempli de venin et d’amertume suite à une critique «professionnelle» de ma part… Et j’avais ça en tête lorsque j’ai remarqué ta «distraction».
Sans rancune.
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Bravo… si ce blogue demeure «équilibré» et intelligent dans la mesure du possible (comme ce que je viens de lire)… J’y reviendrai souvent.
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Tout le monde a un prix pour vendre son ass!
même loco locass.
Ca représente très bien l’époque dans laquelle on vie aujourd’hui.
Le problème avec Biz c’est qu’il parle vraiment trop et plus souvent qu’autrement à travers son chapeau.
Est-ce que vous vous souvenez du rap pas très bon de loco locass contre les downloads de mp3 à tout le monde en parle ?
Corrigé moi si je me trompe, mais certains beats (plus au début de leur carrière) des loco ont été construits avec des samplings non déclarés donc non payés. Ouch! faire la morale sur les Dl mp3 après ca.
De plus, Batlam a déjà été chez Julie déguisé en dédé…
C’est pas d’hier qu’ils sont en contradiction avec eux même…
Jo
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je crois que c’est de passer par les étapes de l’intelligence et de l’ouverture d’esprit que de ne pas comprendre et de juger rapidement, avant d’élargir notre écran, comme le font souvent les journalistes comme Dumas. Que tous les cyniques moutons du Québec qui croient que de s’assoir sur un discours de gauche sans vouloir le mettre à jour de peur de changer les plis, de peur être déstabilisé par la nouvelle douceur, apprennent de personnes libres d’esprit. L’être humain est de par sa nature fait de contradiction!! Les meilleurs amis, mais aussi les pires amis que l’on puisse avoir sont les tièdes qui regardent et jugent seulement, en disant oui à ce qui est accepté dans la grille reconnue par leur gang et non à ce à quoi on dit non leurs amis. C’est d’être peureux que de défendre toujours les mêmes idées approuvées par une armée, sans chercher à être humblement curieux et aller seul au combat. Sac à papier! Indépendez-vous donc un peu d’esprit sti!
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Le point de vue d’Hugo Dumas me semble tout à fait juste. Il s’agit bien d’une situation délicate pour les Loco. Les artistes fortement engagés doivent constamment mesurer la portée de leurs gestes. Ne cherchez pas pourquoi ils sont de moins en moins nombreux au Québec. Plus ils prennent position, plus leur comportement est scruté à la loupe. Tout faux pas est vite médiatisé, analysé et dénoncé.
De toute cette histoire – qui tombera dans l’oubli la semaine prochaine – je retiens une chose: l’ouverture d’esprit de Québécor qui n’hésite pas à engager un groupe, même si ce dernier a l’habitude de critiquer l’empire avec véhémence.
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Et comment expliquer le cas Louis Morissette? 😉
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Québécor a un seul angle d’ouverture d’esprit : $$$. That’s it. C’est pas politique Québécor, c’est une entreprise. Là où y’a de l’argent à faire, ils seront, à mon humble avis, il ne faut pas leur donner d’intentions plus généreuses que ça.
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